24 août 2006

Et le gagnant est....


FUEGO!

Mijo qui a soumi le nom gagne du sirop de «prikly pears» soit du sirop de poire catcus accompagné d'un mini-livret de recette. (au moment d'écrire ces lignes, j'ai déjà bu quelques margaritas à base ce sirop... bloup!),


(vous m'excuserez, mais je suis incapable de compter les votes dans cet état... je crois qu'on peut quand même dire qu'à l'oeil, Fuego était favori, Alexis en deuxième et Rapporteur en 3e)




Ainsi qu'un mélange de farine biologique à base de maïs bleu et de graines de pavot pour faire des biscuits. (Génial, elle nous en fera part sur son blogue!)




L'indomptable
André Tremblay avec la soumission du nom d'Alexis le trotteur se mérite un sauce forte prénommé «Diablo Pepper». Dès qu'il s'en mettra une goutte sur la langue, le nom de Fuego lui rentrera dans la tête!









Et
TECKEL, qui a soumi le nom de rapporteur, se voit remmettre le prix de friandises aux poires cactus, un genre de gelée à base de ce fruit.




Félicitation à tous les gagnants, et merci à tous les participants! Vous avez fracassé tous les records!



Sandra
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De retour à Montréal

Je suis à la maison. Nous sommes arrivés à 4 heures ce matin. C'est aussi ça être camionneur, arriver à toutes heures...

Je compile les votes aujourd'hui, je vous en fait part d'ici demain matin où je dévoilerai les prix des trois finalistes. Ils ne seront pas déçus je vous le garanti!

En attendant, je vais aller enlever mes bandages de zombie.

Sandra


p.s.: plusieurs n'ont pas compris l'allusion au zombie. Voilà. J'explique. Quand on est extrêmement fatigué, on a l'air d'un zombie ambulant. Un zombie est emballé avec des bandelettes. Alors, ce n'était qu'une image, j'avoue tirée par les cheveux, qu'en allant me coucher (en enlevant mes bandages de zombie), je recouvrerais l'énergie. (bon d'accord, ce n'était pas ma meilleure, mais avouez que pour un zombie, elle était pas mal poussée...)

21 août 2006

Tacos de desayuno ou régal à 1 $


Contexte : arrivés la veille à Laredo, trop tard pour livrer la remorque, nous partons tôt le lendemain matin.

Le parc industriel dort encore à cette heure matinale, sauf ce petit restaurant ambulant, déjà prêt à nourrir les travailleurs. Nous nous sommes mis en route au lever pour éviter la cohue des boulevards et arriver à point comme la tortue de la fable. Dans la rue longeant la cour du client encore fermé, nous laissons notre équipement. Armés de nos lunettes de soleil, nous partons à pied en quête de notre déjeuner. Le resto-roulotte ne se trouve qu'à deux pâtés, mais la canicule qui nous accable et rend l'activité exténuante. L'asphalte irradiant déjà la chaleur et l'humidité élevée débilitent tout être à sang chaud sur deux pattes, d'autant plus qu'il n'y a pas de trottoirs pour marcher. Les jeans nous collent à la peau tout comme les mèches sur nos tempes ruisselantes. Le maigre gazon vert est maintenu en vie artificiellement. Celui qu'on a « débranché » jaunit par manque d'eau. Le ciel a beau rayonner avec ses cumulus flottants dans l'azur, le parc industriel dégage une ambiance plutôt sinistre avec autant de bitume, de tôle et de déchets jonchant le sol. Sur un coin, un arbre aux fleurs lilas égaye un peu le paysage. Au loin, la caravane attend sa clientèle. Les mirages apparaissent sur la chaussée chaude, la chaleur monte lentement. Un bruit sourd de moteurs diesel résonne, pire que le vacarme des tondeuses bourdonnant un dimanche matin dans la banlieue. La génératrice de la cambuse et les quelques camions patientant avant l'heure d'ouverture de leur client perturbent la quiétude du matin. Nous faisons fi des grondements continus, trop affamés pour s'en préoccuper. Sur le côté du resto mobile, l'auvent est ouvert en guise de parasol, mais le soleil se trouve trop bas pour qu'il y ait l'ombre d'un filet d'ombrage. On sert des mets locaux toute la journée, une nourriture plutôt saine et consistante, sans friture comme dans la plupart des bouibouis nord-américains, que des tacos bien assaisonnés avec des herbes et de la salsa faite sur place. Par la fenêtre, la jeune fille basanée aux cheveux noirs prend notre commande. Elle ressemble à Dora, la petite du dessin animé. Derrière, j'entends le chef affairé dans ses chaudrons. J'hésite un peu, parce que je ne suis pas trop habituée avec le menu de la maison inscrit sur des cartons fluorescents collés au mur extérieur, j'arrête enfin mon choix sur un taco de déjeuner avec oeufs, coriandre et salsa enroulés dans une tortilla de maïs. Des tabourets se tiennent là pour l'attente des clients et pour ceux qui veulent manger sur place, mais personne n'a le courage de rester ici pour avaler quoique ce soit sauf peut-être un peu d'eau, préférant le confort climatisé du bureau, du camion ou de la voiture. Personne n'a l'idée non plus de venir à pied et je crois que pour cette raison on nous regarde comme si nous étions deux cow-boys sans monture perdus dans le désert. Avec un sourire timide, la jeune fille nous passe nos deux tacos bien chauds emballés dans du papier d'aluminium et nous observe repartir en marchant, sans chevaux-vapeur. Nous attendons de rejoindre notre cambuse privée et climatisée pour déguster notre petit déjeuner simple, mais tout de même savoureux. La tortilla de maïs donne un petit goût suave et sucré, et la coriandre et la salsa agrémentent l'insipidité de l'oeuf. Un repas qu'on a littéralement mérité à la sueur de notre front. Un régal à 1 $! Qui dit mieux?


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20 août 2006

Instruments de torture de la dictature

Voici ce qui adviendra des tricheurs...

Le banc des accusés
(Gnin! Hin! Hin!)














Le bourreau
(Re-gnin! Hin! Hin!)








Demain midi, nous reprenons la route pour le Canada, plus précisément pour l'Ontario. Nous sommes à Phoenix pour la nuit.

Croyez-moi, l'enfer est en Arizona!

Votre dictatrice qui brûle en enfer (je vous entends rire là, c'est pas gentil de rire de sa dictatrice comme ça!)
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18 août 2006

Les éliminatoires!

41702 a hâte à son baptême! (Il en veut un comme pour les bateaux de croisière avec la bouteille de champagne fracassée contre sa coque....)


J'ai recueilli les trois noms ayant le plus de vote. J'ai éliminé les autres pour faire plus vite. Je les garderai pour le prochain camion.
Merci à toutes vos suggestions!

Alors,

Alexis le trotteur (
André Tremblay) (3 votes)
Fuego (
Mijo) (3 votes)
Rapporteur (
TECKEL) (2 votes)

(Moi j'aimais bien Jules V. de Choubine... Mais bon, je me range du côté de la démocratie!)

Ici je fais une grave entrave à la démocratie en tentant d'influencer le vote: j'aime Fuego parmi les 3 parce que c'est court, c'est punch et que ça lui irait bien au teint. (Le problème c'est que Mijo habite en France... ça fait loin pour lui remettre une gogosse...)

Ce message a été payé et retenu par le directeur général des élections (moi-même).

On passe au vote! Vous pouvez voter à nouveau si vous l'aviez fait au premier tour, ceci est un nouveau tour on remet tout à zéro.

Le dictateur général des élections.

16 août 2006

Un lever dans la plaine.

Contexte : le lendemain du départ de Laredo, je commence ma journée sur la route 287 nord-ouest au Colorado dans le noir. Je roule sur l'autoroute 70 Est dans le Colorado alors que le soleil se lève.

À 7 heures quarante-neuf, le soleil n'est pas encore tout à fait levé que déjà les vaches broutent dans la plaine. Dans le ciel existe un tableau qui se transforme à l'infini, le bleu nuit fait lentement place aux nuances de bleu gris. Dans les ombres bleutés du sol, deux chevreuils courent à vive allure à mes côtés et quand j'atteins leur hauteur, ils s'arrêtent net comme pour me saluer. À un arrêt routier, des camions ronflent toujours, il faut dire qu'ici, les 6 heures n'ont pas encore sonné. Les tournesols dorment la tête penchée, ils attendent que leur mère de lumière se lève pour la suivre toute la journée comme une couvée de canetons. Une voilière d'oiseau entreprend son réchauffement au-dessus de ma route, la boule de feu se montre enfin pour m'accompagner. Un spectre rouge rosit un nuage et le jaune réchauffe le paysage. Le soleil s'installe à l'élévation parfaite : celle où il fait apparaître les délicats détails sculptés comme des dentelles dans les moutons allongés, celle où les peintures du ciel prennent une troisième dimension. En contrebas, quelques touches de vert dans les champs s'ajoutent à la toile. Les arbres ne sont plus des ombres dans la pénombre et reprennent vie en s'habillant de leurs couleurs du jour. Je rattrape un train rampant dans la plaine. Une voiture du Colorado me dépasse, la première depuis des heures. Un paysage de montagnes est dessiné sur sa plaque d'immatriculation et c'est à cet instant précis, en relevant les yeux, que j'aperçois en réel, ce même tableau à l'horizon: le profil des Rocheuses découpe le ciel. Doucement, tout s'illumine. J'aime la lumière du matin, surtout quand le soleil éclaire dans mon dos pour resplendir mon chemin. Un aigle me défie du regard, perché sur un poteau, sa tête piste ma trajectoire, mais je m'en fou de piler sur son territoire, la terre m'appartient dans mon camion. La blancheur des sommets d'arrière-plan se confond avec les nuages. Au pied des montagnes sied Denver qui annonce la fin des plaines. Ses dizaines des gratte-ciel paraissent minuscules dans leur décor grandiose. Sur l'autoroute 25, je mets le cap vers le nord. La route raboteuse semble s’aligner sur les pics des montagnes Rocheuses. À mesure que je monte le faux plat, le relief a l'air plus bas. Jusqu'en Alberta, nous naviguerons sur le premier pli des Rocheuses sans jamais atteindre leurs sommets, en suivant les traces des troupeaux de bisons disparus, mais aujourd'hui, c'est moi qui gronde dans les valons avec mon mastodonte. Je m'émerveille à nouveau devant les spectacles qui défilent. Je redécouvre mon métier. Ceux qui le méprisent n'en connaissent rien, qu'ils retournent à leur bureau, moi je garde le mien! Posted by Picasa

Suite du résumé...



il a été ébahi par les reliefs colorés de l'Utah,









il s'est senti brave sur de petites routes serties dans le roc,








il a eu le souffle coupé quand il a vu le Glen Canyon et le Grand Canyon en Arizona,









il a été piqué de curiosité par les cactus monolithiques uniques à l'Arizona ,
il a goûté les fruits des cactus,



et sa semaine n'est pas encore terminée...

Il aime déjà beaucoup son métier!


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Résumé de la semaine 1

Pour initier le Jeunot cette semaine, nous lui avons fait faire le tour de l'Amérique :


Il a d'abord vu les palmiers de Laredo,






il a touché les pierres volcaniques dans l'Idaho,







il a admiré les éoliennes sur les plateaux dans le Montana,









il a roulé les montagnes Rocheuses en long et en large,
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(suite plus haut)

15 août 2006

Votez un nom pour 41702

J'ai regroupé toutes les suggestions que vous avez soumises. Votez pour votre favorite et celui qui a suggéré le nom qui a le plus de votes remportera une belle gogosse. Vous avez jusqu'au 22 à midi pour voter.

Nous sommes à Salt Lake City, l'air conditionné a flanché, le petit maudit 41702 est dans le garage en train de se faire changer l'interrupteur... Nous reprenons la route tout de suite. Mes textes marinent, ils seront prêts bientôt, je les retravaille jusqu'à satisfaction (qui vient rarement avant huit heures de révision). Patientez.... En attendant, votez!





Alexis (le trotteur) (André Tremblay)
Beaujolais (
René)
Carmen (
chroniques blondes)
Cattract (
Project Leader) (Cat et Tracteur)
César (Jules) (Denis le camionneur)
Coccinelle (
Daniel)
Edgar (
TECKEL) Un des fondateurs de la compagnie Kenworth
Feu (
Mijo)
Fier-Pet (
reveuse40)
Fuego (
Mijo)
Fuoco (
Mijo)
Harry (
TECKEL) les fondateurs de la compagnie Kenworth
Jack Kerouac (
Choubine)
Jules (
André Tremblay et Jean)
Jules Vernes (
Choubine)
L'Ami (André)
Le Bazoo (grenouille bleue
)
Le Bloguemoteur (
Daniel)
Le Blogueur (
TECKEL)
Le Chat (Jean)
Le Coq (Fou de Bassan)
Le fugueur (
le gars du bas...)
Le matou (Math)
Le Mexicain (Denis le camionneur)
L'écrivain (Denis le camionneur)
L'indicatif présent (Bruno)
Pégasse (RD)
Pépito (
chroniques blondes)
Raporteur (
TECKEL)
Sandre (
Intellex)
Sari (Monica) (pour Sandra et Richard)
Tac (Monica) (cat à l'envers)
Techno (
Le Train De La Nuit)
Trotteur (
le gars du bas...)
Vagabond (
le gars du bas...)

14 août 2006

Télégramme du Montana

Sommes sur la 15 au Montana. stop. En route pour Nogales, Arizona. stop. Déjà de retour de L'Alberta. stop. Paysages magnifiques. Plein de choses à raconter. stop. Des nouvelles bientôt. Sandra

11 août 2006

La vidéo DOA est disponible!

Vous qui n'avez pas vu le reportage de Dominique Arpin sur votre camionneuse favorite, vous pouvez désormais le voir sur son site. La résolution n'est pas terrible (c'est mieux ainsi, j'ai moins de défauts!), mais ça vous donne une idée.

Ne lâchez pas vos tentatives de trouver un nom à 41702, la semaine prochaine auront lieu les éliminatoires. Une belle gogosse Laredienne à gagner (je magasine toujours au centre de l'achat de Laredo comme il fait trop chaud pour marcher dehors.)

Nous attendons un voyage pour l'Alberta qui devrait être là demain.

À bientôt!

09 août 2006

41702 a besoin d'un nom.


Terminé le « Fariennete »! (Le mot «fa-rienne-te» est dérivé de l'expression « fait rien », est aussi une variation du mot farniente. Il a été été inventé par une camionneuse en vacances.) Au travail! Voilà un mois et demi que nous sommes arrêtés et il est temps de reprendre la route. D'abord, une très grande nouvelle à vous annoncer : nous avons emménagé dans un tout nouveau camion! Le 41520 termine donc sa route avec nous, il repartira sans doute avec un chauffeur solo qui le fera avancer un peu moins vite en kilométrage. Nous entreprenons un nouveau départ avec le 41702 que nous dirigeons actuellement jusqu'à Laredo. Il était tout fier de ses 100 kilomètres! Il avait hâte de voir du pays.

Dans la cour asphaltée du terminal, le 41702, 100 kilomètres au compteur, a salué avec respect son aîné le 41520, 392 000 kilomètres sous le capot. Nous les avons mis porte à porte et avons déménagé tout notre gréement. Les numéros que portent ces camions ne sont pas des plus romantiques, le premier chiffre indique le nom de la compagnie (Cat), le troisième chiffre est l'année du camion, les deux derniers sont l'ordre d'acquisition. Je sollicite votre aide afin de baptiser le jeune et fringant 41702. Il a très hâte à son baptême, parce qu'il trouve son numéro quelque peu insignifiant. Comme c'est un camion de-la-plus-haute-importance, qui parcourra des-centaines-de-milliers-de-kilomètres pour transporter tous vos biens de consommation, il mérite un nom digne de son travail. Il faudrait d'abord se mettre d'accord pour un sexe, je vote pour masculin, puisqu'on dit un camion, mais vos arguments pourraient me faire changer d'idée. Cependant, je dois vous dire que je me vois mal parler d'« elle », je préfère parler de lui dans mes textes. Quand pensez-vous?

Avant de vous mettre à pondre un nom, voici quelques descriptions techniques qui vous permettront de mieux connaître sa personnalité. Il est presque identique à son confrère à quelques améliorations près.

Voici ses nouveautés, ses améliorations, ses particularités :

· Sa transmission est entièrement automatique. (L'autre était semi-automatique avec une pédale d'embrayage). Ce qui fait que l'on doit changer notre façon de conduire. Lors d'un départ avec une remorque, comme une voiture manuelle ou automatique dans une côte à pic, le camion peut reculer si on ne pèse pas assez vite sur l'accélérateur. Il est plus difficile à manier dans les manoeuvres à reculons. Mais cela ne saurait tarder avant qu'on s'y fasse les pieds. Seuls les vieux de la vieille sont réfractaires à ce changement majeur. C'est l'avenir dans l'industrie, le camion consomme moins de carburant parce qu'il change les vitesses à la perfection en tenant compte de centaines de paramètres électroniques. Il rétrograde en douceur et est un charme à conduire dans le gros trafic. Ces transmissions ont fait leurs preuves en Europe, là où il y a belle lurette qu'on conduit des camions entièrement automatiques.

· Il est très techno. Il a une caméra qui filme la route en cas d'avaries. Elle est déclenchée automatiquement si on oublie un clignotant, si on quitte le droit chemin des lignes de la chaussée, si on klaxonne. Dès que le camion quitte sa trajectoire sans clignotants, la caméra émet un bip-bip-bip. Un gadget prometteur, qui tire le conducteur de sa léthargie en cas de somnolence ou de distraction. Les films sont enregistrés dans le module de contrôle électronique du camion, qui les retransmet automatiquement une fois rendu terminal. La caméra peut aussi être utile pour filmer un chauffard qui provoque un accident. Ça peut faire peur au début (quoi? vous voulez me surveiller patron?), mais c'est un peu comme le satellite qui nous suit partout : au début, personne n'en voulait, maintenant on ne saurait s'en passer. (Voir 3e photo, le petit carré blanc au centre en haut)

· Il a une génératrice entièrement intégrée en usine pour l'air conditionné, la recharge des accumulateurs douze volts (batteries) et le chauffage l'hiver. Dans l'ancien modèle, c'était un ajout plus ou moins bien bricolé, avec des tuyaux supplémentaires inutiles et une grosse boîte sous le lit qui prenait beaucoup de place. La génératrice de marque « Willis » fait trois fois moins de bruit que celle de marque « Road king » que nous avions dans l'autre modèle.

· Suspension à 4 ballons au lieu de 6. Peut-être est-ce mieux? Je ne sens pas vraiment de différence.

· Miniréfrigérateur avec lumière. (pratique la nuit pour ne pas réveiller son partenaire).

· Matelas très épais, meilleur que jamais, ventilé par dessous, chauffé en hiver, climatisé en été, revêtement antiacarien, on y dort mieux qu'à la maison.

· Convertisseur de courant de 1800 watts, permettant de faire fonctionner les petits appareils ménagers avec les piles du camion en en roulant. Plus éco-énergétique parqu'utilise moins de carburant. (Nul besoin de faire démarrer la génératrice au diesel comme avant pour faire cuire de pâtes ou chauffer son café.)

Et comme avant :
· C'est un camion de marque Kenworth, modèle T2000 rouge rutilant.

· Il est chaussé de 6 pneus (4 très larges sur la traction et 2 de dimension normale sur la direction), au lieu de 10 comme la majorité des camions en Amérique du Nord. Ces 4 roues en moins, il y a moins de friction avec la chaussée, utilisant moins de carburant.

· Son moteur de 450 chevaux-vapeur travaille bien dans les côtes et les faux plats avec un chargement maximal (80 000 livres en tout 46 500 livres de charge)

· Il tient bien la route.

· L'ergonomie est étudiée pour le confort du chauffeur de toutes tailles : volant ajustable et siège pneumatique confortable qui moule bien le dos.

· Ses rétroviseurs sont ajustables électriquement.

· Il est muni d'un thermomètre de route, ce qui est pratique en hiver quand la chaussée gèle et utile en été quand la température monte à 118 Fahrenheit.

· Il roule à un maximum de 105 km pour la sécurité et l'économie.

· Il a une radio avec lecteur de disques relié à 4 haut-parleurs.

· Il a un « cb » lumineux intégré avec 6 fréquences météo.

· Un mini réfrigérateur avec congélateur douze volts.

· Il est super agréable à conduire.

· C'est la limousine des camions.

Alors des idées? J'attends vos suggestions!

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05 août 2006

Les trippes d'Isabelle

Il faut lire la lettre touchante qu'Isabelle a écrit à son embryon qu'elle a fait avorté il y a 7 ans. Plein d'émotions, il fait réfléchir. À croire que dans une société qui est pro-choix, les femmes ne sont pas assez informées sur les conséquences psychologiques à long terme d'un avortement. L'avortement est banalisé, alors que la femme en reste marquée à jamais.

04 août 2006

Pamela Chrabieh Badine : en direct de la guerre au Liban.

André m'a fait découvrir le blogue de Pamela (il l'avait découvert grâce à French Lily). Elle se trouve présentement en plein coeur de la guerre au Liban. Sur son blogue, elle témoigne quotidiennement et même d'heure en heure de l'évolution de la guerre et elle publie des photos non censurées de la presse libanaise (coeurs sensibles s'abstenir). Le blogue est un outil incroyablement puissant pour toutes sortes d'applications, il nous donne le point de vue intérieur de la guerre.

Je lui posais des questions dans un courriel avec l'intention de faire un portrait de sa situation pour l'aider à faire connaitre sa vérité. Mais comme ses réponses sont très claires, j'ai laissé tout tel quel. Les questions sont en vert et les réponses en
rouge.

Et moi, impuissante, je ne peux que lui souhaiter bonne chance et bon courage. Que la force soit avec toi Pamela!

P.s.: j'apprenais dans le Devoir ce matin, sous la plume d'Alexandre Shields, qu'elle est chercheuse à la chaire de recherche du Canada en Islam, pluralisme et globalisation, à l'Université de Montréal.


> Où te trouves-tu en ce moment?
En banlieue de Beyrouth à 300 m d'altitude. Mais nous allons quitter encore un peu mon mari Nicolas et moi chez nos parents à 1000 m d'altitude (c'est le mont Liban).

> Quelle ville?
Le Metn ou Mont-Liban


> Veux-tu être évacuée du Liban?
Nous devions quitter vers la fin août pour Montréal à cause de nos travaux respectifs Nicolas et moi. Mais c'est très dangereux maintenant de fuir. Toutes les routes et les ponts principaux reliant le Liban à la Syrie ont été détruits et des voitures de civils sont constamment pilonnées. Le dernier bateau canadien a évacué des ressortissants canadiens la semaine passée. Il reste 30 000 autres Canadiens au moins au Liban. C'est très difficile donc de dire si on veut être évacué ou pas... Pour des questions de sécurité, et parce qu'on ne peut pas encore laisser nos parents, pas dans ce chaos... Mais si ça tarde plus de deux semaines encore, nous devons sérieusement penser à partir, ne serait-ce que momentanément.


> Désires-tu faire ta vie au Liban ou au Québec?
Entre les deux! C'est ce que nous essayions de faire Nicolas et moi. Nous sommes résidents du Québec, nous y travaillons et payons nos impôts. Et en même temps, nous essayons d'avoir un pied-à-terre au Liban. Citoyens de deux pays.


> Étais-tu en vacances ou y étais-tu pour vivre?
J'étais venue en mars pour poursuivre ma recherche postdoctorale, que je fais entre l'Université de Montréal et l'Université Saint-Joseph au Liban. Je travaille la question de la contribution des jeunes de 25-35 ans à la mémoire de la guerre, l'identité et la citoyenneté (reconstruction nationale). Nicolas m'avait rejoint en juin pour des vacances.


> Que fais-tu au Liban?
Pour le moment, je poursuis ma recherche en dépit de tout, je rédige des messages, des témoignages et des chroniques sur mon blog à propos de toute cette folie meurtrière, je suis rivée aux nouvelles toute la journée et toute la nuit, je tente autant que possible d'aider des réfugiés avec d'autres jeunes, et depuis ce matin, je pense plus sérieusement à faire nos valises pour nous déplacer pour un premier temps chez nos parents.


> Avec quel membre de ta famille es-tu?
Avec mon mari, Nicolas.


> As-tu des enfants?
Non, et heureusement pour le moment. Je ne veux pas qu'ils vivent ce que nous vivons depuis que nous sommes nés (je n'ai pas connu ce que certains veulent dire par la « paix »... En guerre continue, entrecoupée de cessez-le-feu et de statut quo. Même à Montréal, la guerre rattrape et ne lâche pas prise. En matière de guerre, il n'y a pas de frontières géographiques).

> Y'a-t-il des membres de ta famille dont tu es sans nouvelles?
Pour le moment, non! Avant, si. Les cousins de mon mari vivaient à Yaroun, un village situé à la frontière avec Israël et qui a été complètement rasé. Nous n'avions pas de leurs nouvelles pour plusieurs jours. Heureusement qu'ils ont pu fuir pour Beyrouth avant que le massacre n'ait lieu (ah oui! Il n'y a pas que celui de Cana! Il y en a plein d'autres sur tout le territoire libanais!).


> Quel est ton but en faisant ton blogue?
J'avais construit mon blog en mars pour partager mon expérience de la guerre, mes études et publications et mes travaux au niveau du dialogue interreligieux et interculturel.
Depuis le 12 juillet, c'est une lutte que je mène contre la guerre continue, ses faiseurs et cette folie meurtrière. C'est une lutte encore plus intense pour la paix, le dialogue, la solidarité humaine. C'est un témoignage d'une vie empreinte par la guerre, mais aussi par la convivialité et ce que cette dernière peut faire comme miracles. En dépit de tout, j'ai encore l'espoir d'un meilleur lendemain, et du moins, d'un lendemain où l'on pourrait vivre tranquillement dans notre maison, sur notre terre, en toute dignité et liberté.


> Quel âge as-tu (environ)?
29 ans

> Combien de temps as-tu vécu à Montréal?
8 ans

> As-tu de la famille au Québec ou au Canada?
Oui une tante maternelle, Aïda (à Montréal) qui y vit depuis plus de 30 ans.
Nicolas a une tante paternelle (Salma) et sa famille à Montréal qui y vivent depuis près de 30 ans.
Et des amis-es!

03 août 2006

Loi interdisant la distribution de sacs de plastique non biodégradables

Stéphan Tremblay, avec qui j'ai fait quelques années au secondaire, qui est député du Lac-St-Jean (oui oui, c'est celui qui avait sorti la chaise du parlement) , fait signer une pétition afin que les sacs de plastique non biodégradables soient interdits au Québec. Vous pouvez la signer ici. Aller voir les photos des animaux qui bouffent ces dits sacs, ça se digère mal comme on dit! Il y a aussi des tas de liens intéressants qui nous informent des faits sur les sacs de plastique dans le monde.

Merci à Pat Lévesque pour le courriel me transmettant la pétition.

(ça va faire les vacances là! Je rentre travailler la semaine prochaine)