30 octobre 2006

encooore la plaaaate plaine


Ce matin en Saskachewan, encore de la plaine! Et dans la neige et les raffales qui créent de la poudrerie, c'est pas un cadeau à traverser, même pas le temps d'écouter la radio, toute la concentration va à la route (j'ai quand même pris une photo...)

La plaaaaaaate plaine


La plaine vue des lunettes de Richard. C'est loooooonnnnnng la plaine! Ça prend 24 heures au volant à traverser! Photo prise dans le Dakota du Nord hier.

À quoi ça sert des essuie-glaces d'hiver?


Une image vaut mille mots! Ce matin, j'avais peine à voir la route à travers le pare-brise de Fuego (que dis-je! Pare-RAFFALES!).

Ça m'apprendra à croire l'été éternel! L'hiver est arrivé en Saskatchewan et en Alberta et moi qui n'ai même pas changé les essuie-glaces de Fuego! Dire qu'il y en a encore qui croient que ça ne sert à rien des essuie-glaces d'hiver! À mon avis, ce sont ceux d'été qu'on devrait éliminer.

Nous sommes à Medecine Hat, et nous retournons à Tonawanda (État de New-York)porter je ne sais quoi encore pour la même compagnie de pneus.

Voici Fuego lors de mon inspection matinale, il était 6 heures et demie, ( 5 heures et demie en Saskatchewan qui n'a jamais bougé son heure).

29 octobre 2006

Courir, toujours courir!

Courir sur le globe c’est ce que je fais ! Je me demande si nous ne sommes pas en train de faire accélérer la planète comme un tapis roulant à force de courir dessus ! C’est bizarre, parce que justement, cette nuit, on a dû reculer l’heure… À croire que c’est vrai !

Depuis Memphis, nous sommes remontés à Toronto avec des biens pour la maison dont on n’a vu la couleur que sur papier (la remorque préchargée avait un sceau de sécurité comme c’est très souvent le cas), après quoi nous sommes redescendus tout près de la Floride, avec à notre bord, du nylon filé à Kingston en Ontario que nous avons livré dans une usine de tapis du sud de l’Alabama. Ensuite, de Montgomery en Alabama, on est retourné à Toronto avec des pièces de quincaillerie qui provenaient de partout : de Taiwan, de Chine, de l’Inde et des États-Unis, tous ça pour faire de malheureuses portes ! Et maintenant, depuis Tonawanda dans l’État de New York, nous voilà partis pour l’Ouest avec des matériaux crus pour fabriquer des pneus en Alberta. Selon nos prévisions, nous devrions être à Medecine Hat lundi dans l’après-midi. Il fait un temps de chien méchant qui grogne et jappe depuis des jours ! Le vent nous pousse vers le Sud tandis qu’on roule vers l’Ouest, Fuego a peine à résister, je tiens son volant bien serré tandis qu’il tangue à babord. Pourtant, j’aimerais m’y laisser porter comme sur un voilier, mais là n’est pas notre destination. On remonte lentement les fuseaux horaires sur un même parallèle et par chance, on délaisse la pluie et le gris qui semblent recouvrir tout l’Est. Les nuages sont absents du Minnesota et nous défilons dans le décor bucolique de « La petite maison dans la prairie ». Tiens ! Ça me donne envie de me faire des tresses comme Laura Ingalls !

Voilà ! J’ai de la difficulté à trouver un réseau sans fil pour internet, en fait, on a à peine le temps de prendre une douche, alors pour internet… Vous imaginez !

P.-S. : Depuis lundi soir le 23 octobre, jusqu’à lundi soir le 30 octobre, nous aurons roulé 10 700 kilomètres. Tout ça, c’est sans compter un aller-retour Montréal-Detroit fait auparavant de samedi à dimanche, soit 1684 kilomètres, ce qui porterait le total des derniers jours à 12 384 kilomètres en moins de 10 jours. Si on maintient ce rythme, dans quelques jours, nous aurons parcouru plus de kilomètres que vous en faites pendant l’année à bord de votre voiture, et ce, en deux semaines !




Je trouve le temps de vous poster mon texte paru dans le Journal de Montréal jeudi dernier, le voici donc.

À Bientôt!


Tard dans la nuit, Richard a accosté au quai de déchargement du client de Memphis au Tennessee. Pourtant, ce matin, je me réveille plutôt avec l'impression d'être au large de l'embouchure du Saguenay : Fuego, mon camion, se prend pour une baleine qui souffle à la surface de l'océan : Kshhhhhhhhhh! Kshhhhhhhh! Le chariot élévateur pénètre dans son ventre le soulageant de son chargement et chaque fois qu'il remonte sur le débarcadère, la suspension pneumatique du mastodonte s'ajuste et reproduit le son d'un rorqual qui expire lentement. Je ris en mon for intérieur parce que je n'ai personne avec qui partager ce tour de mon imagination, mon partenaire dormira profondément jusqu'à midi.

Dès que ma baleine a la panse vide, je navigue sur quelques kilomètres au sud, où une remorque déjà chargée pour un grand magasin de Toronto nous attend. Avec cette nouvelle cargaison accrochée à mon camion, je replonge dans le vaste océan de bitume pour rentrer au pays. Je converge avec les camions en banc, chacun dans son habitacle, chacun dans sa solitude, en remuant parfois les lèvres pour suivre une chanson, comme des poissons dans des aquariums roulants. Les feux rouges des remorques m’hypnotisent, les véhicules en sens inverse me magnétisent. Seule avec moi-même, je médite, je me laisse envahir par les idées construites, pour les déconstruire et les rebâtir selon ma vision. Pour les mêmes raisons que mes ancêtres ont couru les bois au 19e siècle, je cours les autoroutes en quête d'aventures et de découvertes. Tandis qu'ils troquaient les fourrures aux postes de traite, je transporte mille et un trucs pour les usines et les commerces des Amériques. Tout comme ces ancêtres, je vis des vivres que je transporte. Fort heureusement, mon confort est celui de mon temps, cuisinette, réfrigérateur, bibliothèque, téléviseur, communication satellite, ordinateur. Je traîne ma maison comme la tortue sa carapace, me vautrant dans sa commodité minimaliste. Cet habitacle est mon cocon, je m’y arrache qu’en cas de nécessité. La solitude fait aussi partie de la protection, parce qu'entrer en contact avec l'autre, c'est prendre le risque qu'il vous envahisse. Alors, comme les citadins dans le métro ou dans la rue, je revêts mon masque d'impassibilité pour me protéger des inconnus. Avec le blogue, je brise l'isolement, bien cachée derrière un écran et un clavier. Un formidable outil que mes ancêtres les aventuriers auraient certainement apprécié dans le fin fond des bois!

25 octobre 2006

Mon texte dans le journal de Montréal

Demain, courrez acheter le Journal de Montréal pour moi! Tous les jeudi, ils choisissent un blogueur et lui demande de pondre un texte de 400 mots. C'est un bel encouragement au blogue puisqu'ils nous payent pour ce faire et qu'en plus, nous conservons les droits sur nos textes, alors? Que demander de plus? Pour cette raison, je publierai mon texte uniquement samedi vous comprendrez hein fidèles lecteurs?

Nous sommes à Memphis au Tennessee où résonne Elvis sur plusieurs poste de radio. J'accroche une remorque à Fuego et on repart pour le Canada. Y fait pas beau ici, un peu de pluie et il fait frais, pas de quoi faire ma fraiche! À plus tard!

Sandra

23 octobre 2006

Vous connaissez Mesdames Coco ?

En 1996, Michèle et Isabelle partent à moto faire un long voyage pour le Mexique, une espèce de quête à la Che Guevara version féminine, qui les a menées à la Isla Piedra, petite presqu’île près de Mazatlàn sur la côte ouest du Mexique. Ce voyage a transformé leur vie. Isabelle y a rencontré son futur mari et y a fondé une famille vivant pleinement les difficultés de la collectivité, tandis que Michèle est rentrée avec l’idée de les aider à se prendre en main. Pendant 10 ans, Michèle a travaillé dans le milieu communautaire, a fait un séjour de même nature en Jamaïque, a étudié en développement économique communautaire à l’université Concordia et l’an dernier, elle a réussi à obtenir une subvention de la fondation du maire de Montréal pour son projet éco-coco. Elle est tellement passionnée par son projet, que depuis l’épuisement de la subvention reçue, elle consacre tout son temps bénévolement, en espérant le rendre viable pour elle et les habitants de la Isla Piedra. Elle a même investi de son argent personnel pour financer l’achat des produits de la communauté pour les revendre ici. Son espoir est que les Québécois achètent assez d’articles d’artisanat pour qu’elle puisse continuer d’aider les femmes au Mexique et vivre de sa passion.

Qu’est-ce qu’éco-coco?

À la Isla Piedra, les rares emplois précaires et sous-payés, sont reliés au tourisme, rendant les habitants extrêmement dépendants de cette industrie. Afin de diversifier les sources d’emplois et diminuer la précarité, Isabelle et Michèle ont voulu valoriser une ressource locale : le coco. Depuis longtemps, les noix de coco sont achetées à très bas prix pour leur chaire et les restes sont brûlés. Maintenant, grâce à ces deux Québécoises, la communauté transforme désormais la coque du coco en objet d’art créant 7 emplois au double du salaire local. En saison, plus de 20 personnes travaillent au projet, dont une majorité de femmes qui n’auraient pas accès à un revenu autrement. Lupita est un bon exemple, elle se déplace en fauteuil roulant et travaille à partir de chez elle à créer des objets d’artisanat pour éco-coco.

Vous aussi, pourriez
contribuer à ce valeureux projet ! Noël approche à grands pas, et vous aurez probablement un échange de cadeaux à faire. Plutôt que de donner divers objets fabriqués, on ne sait dans quelles conditions, les produits d’éco-coco offrent une belle alternative. Ou encore en adoptant une coco et plus activement en y participant. En effet, Michèle est à la recherche de volontaire pour aller au Mexique à l’hiver 2007, peut-être pourriez-vous être du lot ? Téléchargez le document Word si vous êtes intéressés.

Vous pouvez aider tout à fait gratuitement en parlant du projet autour de vous ou encore en faisant un lien avec leur site. Le blogue peut parfois être tellement utile !
Pour voir les produits équitables fabriqués à base de coco,
cliquez ici. Pour en savoir plus, vous pouvez écouter l’entrevue que Michèle a accordée à radio centre-ville ici

20 octobre 2006

Êtes-vous à l'étroit?

Il va bientôt falloir ajouter une autre remorque à Fuego... Vous sentez-vous à l'étroit à plus de 500 par jour dans cet espace restreint ? Faut faire attention aux douanes! Vous avez tous vos passeports ? Faîtes des petits trous pour avoir un peu d'air et pour voir le paysage. Oh! Et puis apportez votre rince-bouche et votre poudre à pieds parce qu’après l’histoire des souliers du directeur de Max l’Intellexuelle, je me méfie ! Et puis peut-être une couverture, il commence à faire froid la nuit. Je vous mettrai de la musique pour masquer les soubresauts de la route, on part ce soir.

À 3 heures du matin, on va faire charger le ventre de Fuego de pièces de fonte d'aluminium pour fabriquer des moteurs de Cadillac dans le Michigan. Les pièces ne sont pas encore cuites, c’est ça le juste à temps. Quand on les mettra dans la remorque, ça vous fera un petit peu de chaleur comme une bouillotte. Un tout petit voyage de douze heures pour partir, mais comme on devrait être sur la route pour les douze prochains jours, je suppose qu'on ira plus loin après. Vous suivez ? On prendra des photos pour les amis !

19 octobre 2006

L’illusion tranquille

Chez Christian, le camionneur qui a viré à droite en s’installant en Alberta, j’ai découvert le lien pour ce film pamphlétaire. L’illusion tranquille tombe à point cette semaine avec la sortie de Lucien Bouchard sur la productivité. Les gens les plus à droite du Québec s’expriment allégrement dans ce document, une chose plutôt occultée dans les médias sur notre terre sociale-démocrate. L’extrait me donne envie de voir le film avec une brique et un fanal. Je sens que des débats vont naître dans les chaumières ! Vive les débats ! On est latin après tout ! (Y ’ a Falardeau qui va capoter en voyant ça, son éditorialiste favori, André Pratte (oups après relecture, c'était pas André Pratte, mais Alain Dubuc du même journal, sauf qu'il n'est pas l'éditeur en chef...(de la rigueur camionneuse, de la rigueur!) de « la Presse épaisse » (dixit Falardeau) est dans le film, on va surveiller ce que va dire le patriote !).

La mort d'un vieux routier.

Un compagnon de route nous a quitté. Il avait le don de nous faire rire Richard et moi avec sa chanson. Vous l’avez certainement entendue vous aussi, puisque je la mets souvent dans la cabine pour contrer la grisaille, je la fredonne avec Richard, tout sautillant sur son siège à air et moi, conduisant le regard en coin, toute souriante de bonheur :

Je suis biennn a mon aiseee,
au volannnnnt de mon camiiionnnn,
je réééaaaaaaliiise mon rêêêêve,
en freeeeedooonnnant mes chansonnnns,
capitaiiinne de ma cabiine,
j’aaadooore faiiirrre mon mééétierrrr!

Et je répète le refrain en me pinçant le nez pour rire encore plus ! Vous devinez qui c’est?

Il avait une de ces voix ce compagnon de route ! Il maniait la guitare comme pas un, sans jamais faire de « chkouik chkouik » entre deux accords. J’ai découvert Bobby Hachey il y a quelques années en faisant une recherche sur les chansons qui parlaient de camion. C’est là que j’étais tombée sur « le rêve du camionneur », chansonnette naïve et joyeuse du chanteur country. Depuis, j’ai écouté toute sa discographie et c’est en anglais que sa voix sort le mieux. S’il avait eu un René Angélil dans sa vie, il aurait fait un tabac !

Ce héros country d’une autre époque, qui avait un réel talent pour la musique et une belle voix grave faisant tomber les femmes (de son époque), est parti dans l’au-delà hier. Dans mon camion, je vais remettre sa chanson en son honneur et à la toute fin, comme lui, je donnerai deux longs coups de flute !
Pouuuuup pouuup!

Salut Bobby !


Voici les paroles, comme ça, vous aussi vous pourrez la chanter !

Le rêve du camionneur
Parole et musique Bobby Hachey (je crois)

Je suis bien à mon aise,
au volant de mon camion,
je réalise mon rêve,
en fredonnant mes chansons.

Les grands vents, la pluie, la neige,
ne m’empêchent de rouler,
capitaine de ma cabine,
j’adore faire mon métier.

La nuit le long de la route,
souvent je dois m’arrêter,
il faut faire le plein d’essence,
et prendre une tasse de café.

Les grands vents la pluie la neige,
ne m’empêchent de rouler,
capitaine de ma cabine,
j’adore faire mon métier.

Je voyage de ville en ville,
admirant mon beau pays,
je ne me fais pas de bile,
pour moi c’est la plus belle vie !

Les grands vents, la pluie, la neige,
ne m’empêchent de rouler,
capitaine de ma cabine,
j’adore faire mon métier.
J’adore faire mon métier !
Pouuuup pouuuuup!


p.s. : Je n’ai pas trouvé cette chanson sur internet pour vous faire écouter, si vous la trouvez, donnez-moi le lien pour faire profiter tous les compagnons!

18 octobre 2006

Papillons et potins de plateau

Ils sont arrivés en papillonnant dans tout mon corps, ils m'ont assailli d'un seul coup, quelques minutes avant d'entrer en ondes. Ils sont venus en banc jusque dans mon estomac, ils m'ont tout fait oublier ce que j'avais préparé, ils ont effacé ma mémoire. Ils étaient encore là, quand je me suis assise sur la chaise blanche à côté de Marie-France. Mon pied voulait les chasser, il n'arrêtait pas de bouger. Ils m'ont tout de même laissé parler! Tout de suite après ma prestation, ils sont disparus comme par enchantement, me laissant dans un état de plénitude totale, comme s'ils m'avaient laissé des ailes qui me faisaient flotter. Les papillons, je sais ce que ça goûte maintenant! C'est surtout bon après, ça se savoure dans la paix. Je vous en souhaite une pleine assiette!

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Ça y'est! La glace est cassée pour ma première télé! Je me dois de remercier ma maquilleuse (je n'ai pas demandé son nom merde!), elle a fait un travail incroyable, digne de l'annonce de dove (sans le photoshop) qui circule en ce moment (j'ai trouvé cette pub chez Martine). Pendant vingt minutes, elle a couvert mon visage de poudre, de crèmes, de fards, de mascara, me révélant un visage lisse comme je n'avais jamais eu (sauf de 0 à 5 ans...), et ce, sans que j'aie l'air d'une hyper fardée d'un canal québécois que je ne nommerai pas... (Vous savez de quel canal je veux parler, je ne m'aventure pas sur cette pente pleine de maquillage qui coule!). Aussi, les éclairagistes sont de véritables chirurgiens esthétiques avec comme scalpel, la lumière! Je n'ai pas du tout ce teint quand je me regarde dans le miroir, c'est la télé et tous ces techniciens qui font des miracles! Dans la vie, j'ai plutôt l'air d'une camionneuse ordinaire!

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Des pas-potins pentoute de plateau

Il y avait un très haut niveau de scolarité sur le plateau : Docteur en politique de la Sorbonne Joseph Facal, Docteur en médecine Réjean Thomas, Docteur en médecine Gilles Chamberland psychiatre de l’Institut Philippe-Pinel, Daniel Weinstock professeur de philosophe et directeur du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal, la très « maîtrisée » en sociologie Marie-France Bazzo, le bachelier en communication profil télé Nicolas Langelier, et la DEP en conduite de camion Sandra Doyon. (Ça me fait crouler de rire! Autodérision quand tu nous tiens!)

L'ex-ministre
Joseph Facal est très gentil, bien qu'il ait toujours raison (c'est le nom de sa chronique).

Nicolas Langelier n'a pas déballé sa boîte de céréales pour nous faire goûter. J'étais très déçue! ;) ( dans l'émission, il a apporté une boîte de céréales pour démontrer une tendance)

Réjean Thomas avait l'air bien fatigué juste avant d'entrer (il se reposait les yeux, y'a pas de quoi lancer une rumeur là-dessus). C'est dur la vie de docteur engagé!
Marie-France a toujours très chaud alors que je gelais comme une dinde sans plume sur le plateau. Ça doit être l'effet des papillons.

Les caméramans sont de joyeux lurons qui voudraient tous faire un tour de camion. Ils sont un très bon public sur le plateau, on les entend souvent crouler de rire (quand c'est drôle) au volant de leur caméra, plus gros que le volant de mon camion.

Vous connaissez Diane la régisseuse? Oui oui, c'est celle qui dirige le plateau de « Tout le monde en parle » et que l'on voit servir le vin? Et bien, c'était elle qui dirigeait Bazzo.tv cette fois, avec brio je dois dire, elle est belle à voir travailler, de la fermeté et de la douceur, un sourire et du sérieux.

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Sur le site de Bazzo.tv, on a mis un court
extrait de mon apparition pour ceux qui se trouveraient pénalisés de ne pas avoir la chaîne de Télé-Québec. Il semble que l'extrait sera disponible pour un certain temps encore.

Si vous n'avez pas encore eu la chance de voir l'émission, faites-le ce soir à 22 heures ou en baladodiffusion disponible sur le site de Bazzo.tv (sans les images.).

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Et puis dans un autre ordre d'idée, c'est mon tour d'écrire pour le Journal de Montréal dans la chronique mettant en vedette le texte d'un blogueur. Je vous tiendrai au courant, faut d'abord que je le ponde! Demain, on devrait repartir et je devrais reprendre le cours normal de mon blogue.

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09 octobre 2006

Je ne peux plus tenir !


Depuis quelque temps, je me pince les lèvres, je me mordille la langue, j’ai les yeux qui brillent de joie… J’ai hâte de vous apprendre ce qui m’arrive, ce qui se passe dans ma vie qui vous concerne aussi. Je ne peux pas officiellement avant le 12 octobre où se tiendra le lancement officiel…

Mais là, je ne peux plus tenir ! Et il n’y a pas que moi, puisque Marie-France Bazzo l’a dit à Brigitte McCann qui l’a publié dans le
Journal de Montréal de ce samedi !

Compagnons de route, je vous annonce avec une joie peu contenue que je serai chroniqueuse à l’émission de télé Bazzo.tv ! Bon, faut quand même pas virer fou avec 5 minutes par mois ! Rassurez-vous, je ne quitte pas le camion pour la télé. J’ai encore un livre à écrire à mesure que je roule moi ! Et vous êtes mes partenaires dans cette expérience. Mais n’empêche, je me pince ! Moi qui étais vraiment déçue de voir mon animatrice favorite quitter la radio pour la télé, je ne pensais pas que je la suivrais littér
alement ! Je vous embarque, ça, c’est sûr ! Je vais tenter de vous dépeindre l’arrière-scène d’un plateau de télé, d’une quotidienne en direct. J’ai déjà participé à une répétition générale, maquillage, coiffure, fébrilité et tout le tralala. Je vais plutôt attendre ma première pour tout vous décrire, elle aura lieu le 18 octobre entre 12 h 30 min et 13 h 30 min en direct et en reprise le soir, je ne sais plus à quelle heure. On m’a dit qu’éventuellement, cela serait disponible sur internet, mais je crois qu’à cause des lois ils ne peuvent pas tout mettre, je vous tiendrai au courant.


Ma chronique portera sur la mondialisation vue du camion (c’est une émission sérieuse quand même !)
Je vous reproduis les mots de la journaliste qui reproduisait ceux de Marie-France :

« Pour La Mondialisation vue du camion, la camionneure Sandra Doyon, une habituée du trajet Montréal-Texas, expliquera sa vision «poético-économique» de la «délocalisation de l’économie».
«Elle parlera de la pollution, de ce qui ne se transporte plus, des changements de l’industrie, etc.», explique l’animatrice, qui établira des parallèles avec les grands courants économiques. . »
(Le Journal de Montréal, samedi 7 octobre 2006, page 2 du cahier week-end)

Ils ont écrit « camionneure », mais je persiste pour dire que je suis camionneuse ! ;).

Poético-économique, vraiment ? Ouille ! J’ai de la pression… Trouver de la poésie dans l’économie !

Quelle chance j’ai, de faire une expérience pareille ! Pour cette raison, les deux dernières semaines j’ai été dans le jus comme on dit. Il fallait que je revienne à date fixe et je me suis tenue près du Canada. Des petits voyages comme on n’aime pas trop, parce que beaucoup plus fatigant : on passe les douanes plus souvent, on charge et décharge plus souvent, on dort moins bien parce que toujours dérangés par une livraison ou un déchargement, on perd plus de temps… L’accès à internet est aussi très difficile quand on va moins loin : au Canada, je ne suis pas abonnée à un service et je n’ai pas le temps de me squatter une connexion. Vraiment dur, de vous écrire dans ces conditions difficiles et de voir l’extraordinaire dans l’ordinaire pour vous raconter une bonne histoire.

Voilà! Je voulais vous le dire avant tout le monde, je vous devais bien ça!

Nous repartons demain, mais encore pour très peu loin, j’aimerais être ici jeudi pour le lancement, ensuite le 18 pour ma première… Pas le temps d’aller au Texas donc.

À bientôt!
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