ectacle plutôt bien chorégraphié. Il n’y avait pas de programme ou d’affiche pour que je lise leur nom, mais je peux vous affirmer qu’ils ont un bec en forme d’aiguille et de petites échasses qui vont si vite qu’elles disparaissent quand ils se mettent à courir après les vagues. J’ai observé leur jeu pendant un bon moment, ils galopaient vers l’eau comme pour la rattraper, piquaient leur bec fin quelques fois dans le sable pour y puiser je ne sais quoi et dès que l’onde écumante regagnait le rivage, ils se tournaient vers nous en prenant leurs jambes à leur cou, comme po
ur ne pas se les mouiller plus haut que les genoux! Et il répétait. J’ai compris qu’ils dansaient un tango avec la mer.
Derrière, le soleil se couchait. Il était 21 h 30 pour nous, gens venus de l’est, tout juste l’heure de rentrer au port d’attache dormir près de la remorque pour la protéger.

Un spectacle si beau, si extraordinaire, moi qui vit en ville, j’oublie trop souvent que la nature est la source de tout, même de l’inspiration des plus grands artistes de tous les temps, comme Gaudi mon architecte et sculpteur favori, dont toutes les formes sont puisées de ses observations de la nature.
Et je ne vous ai même pas encore parlé de vos fraises à 3$ la barquette cette semaine. Elles cachent un tas d’histoires je vous jure!






















