14 avril 2011

En route pour le Salon du livre…

Québec. Mon premier salon du livre.

Je crois revivre les meilleurs moments de mon adolescence avec les amis nageurs: les compétitions de natation loin de ma ville. On prenait l’autobus et on passait tout notre temps ensemble entre l’hôtel, les restaurants et la piscine, où la famille et les inconnus venaient nous encourager.

Avec mes amis du domaine du livre, (auteurs, éditeurs, illustrateurs, agent de presse), tout comme avec mes amis nageurs de l’époque, nous passerons quelques jours ensemble à partager le repas, à dédicacer des livres, mais aussi à tisser des liens d’amitié solide.


Le dessert de tout ça, c’est que je rencontrerai des lecteurs. MES lecteurs. Vous, j'espère? Je pourrai enfin voir vos sourires, vos yeux et, peut-être, l’étincelle d’émerveillement dans vos regards, cette étincelle que j’ai toujours voulu allumer chez vous en écrivant mes histoires.

Je serai , au kiosque 713.

Vendredi le 15 avril 2011 : 19h30 à 20h30

Samedi le 16 avril 2011: 11h à 12h30, 14h à 15h et 17h30 à 18h30

Dimanche le 17 avril 2011 : 12h30 à 13h30 et 14h30 à 15h30

Et y'aura tout ce beau monde énuméré par Marie-Julie

Pour l'horaire des dédicaces d'auteurs, consultez le site du SILQ.

23 mars 2011

Géographie et extraits de "Je vous écris de mon camion"

Vous pouvez lire des extraits de 55 de mes histoires, réparties sur mes 11 années de camionnage, mais aussi des histoires d'enfances, pour comprendre mes motivations à prendre la route et à raconter ces aventures. Bonne exploration! Mon livre est en vente dans toutes les librairies du Québec à partir du 24 mars. Vous pouvez aussi le commander sur internet si ces librairies sont en lignes. Pour les français, essayez chez mon éditeur directement.
Ajout 1: on trouvera sans doute un éditeur français pour les pays francophones de l'Europe, pour qu'il soit disponible partout.
Ajout 2: Une amie française a commandé "Je vous écris de mon camion" chez Renaud Bray et l'a reçu en 10 jours.



Afficher Géographie de Je vous écris de mon camion, par Sandra Doyon sur une carte plus grande

23 février 2011

Conférences

J’ai beaucoup rêvé de voyager.

Alors, j’ai pris un camion et, pendant dix ans, j’ai roulé.

Trois millions de kilomètres plus tard, il me prend l’envie de vous raconter. En images et mots, j'aimerais vous transmettre ma passion et vous inspirer à bouger pour voir les perspectives s’étaler devant vous. À la fin de ma conférence, vous aurez envie de changer de chemin pour découvrir vous aussi, des petits riens qui font le bonheur. Car le bonheur, il est dans le regard que l’on porte sur ce que l’on voit, et souvent, il est juste à côté de soi.

Mes conférences durent 60 à 75 minutes, suivie d’une période de question de 20 à 30 minutes.

Pour toute demande de conférence, contactez Véronique Harvey à l'Agence Leimgruber

514 278-7116

veronique@agenceleimgruber.com

30 août 2010

Marcher dans la canopée boréale

Les pieds dans le vide,
la peur mêlée de fous rires, se lancer dans les airs,croire qu'on vole, accroché à un fil. Arbraska. C'était ma marche dans la canopée boréale! J'ai adoré! Voici un petit bout de la randonnée, c'était génial!

Si l'envie vous prend: Arbraska.





21 juin 2010

San Francisco à vélo

J'avais quelques heures au bout du continent. San Francisco pour ma fête! J'ai laissé ma remorque chez mon client où j'ai livré des go-kart le matin et j'ai roulé jusqu'au centre-ville de SF! 25$ pour le stationnement, je n'ai pas bronché, je n'avais pas le temps. Je me suis baladée près de la baie de San Francisco, j'ai vu des vélos à louer.

-"Combien de temps à pédaler pour voir le Golden Gate?"
-"1 heure"

Sans hésiter, j'ai enfourché la bécane et hop! J'ai pédalé jusqu'au pont mythique. J'étais avec mon collègue Éric Sips.
De cette ville, je suis tombée en amour! Le climat, les gens, la mer, l'architecture.

J'ai saisi quelques secondes de mon euphorie. Je vous la partage. J'espère vous contaminer.



23 décembre 2009

Le Père-Noël et les Camionneurs

Un conte de Noël de Serge Bergeron, planificateur routier chez CAT. Lu et édité par Sandra Doyon.

Serge m'avait fait lire son conte il y a quelques années, quand il planifiait encore ma route avec Fuego mon Kenworth rouge. J'avais été très touchée par son texte, sensible à la vie des camionneurs. Cette année, il me l'a fait relire et était d'accord pour que je la publie, mais je ne lui avais pas dit que j'en ferais une balado-diffusion!

C'est un cadeau pour toi Serge, et un cadeau pour vous tous!

Joyeux Noël!

21 septembre 2009

Paris en scoot!

J'allais au cinéma avec Vincent Verrier, un pro des rues de Paris au guidon de son scooter.

Je ne me rappelle plus de l'impression que m'a laissé le film, mais l'impression du scooter est restée indélibile!

"L'important c'est pas où tu vas, mais comment tu y vas"!

Mettez la musique à "donf"! (comme dises les français pour "à fond"!).

Allez, montez tous sur le scoot! C'est génial!

25 août 2009

encore un peu de composition cellulaire

Élise m'a mis du vernis bleu électrique sur les ongles. Ça met un peu de couleur en avant-plan quand je vois mes doigts sur le volant! Surtout quand il fait gris, j’ai 10 petits bouts d’azur pour montrer au ciel.

Après le miel pour l'Ontario, petit saut au Québec pour bondir au Texas et hop pour le Kansas et hop pour le Québec. Du travail pour la semaine!
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Le 22 août, chemin entre Nipigon et Sudbury, toujours chargés de miel.

Roule sur le sillon creusé dans le Bouclier canadien. Parfois, mes phares éclairent les caps rocheux. Route 17, entre Nipigon et Sault-Ste-Marie. Ontario


Épinettes, bouleaux. Bouleaux, épinettes. Copier-coller un milliard de fois de chaque côté. Route 17 entre Nipigon et Sault-Ste-Marie.

Alors que mes phares n'arrivent à peine à éclairer les caps rocheux, le soleil me dévoile les lacs majestueux et les montagnes usées du Bouclier.
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Il y a des passionnés dans tout. « Monster muffler» lui, ce sont les silencieux de voiture. Ils les aiment tellement qu'il en fait des sculptures.

« Open » écrit avec des silencieux devant la « shop » de « monster muffler», c’est cool! Sault-Ste-Marie.
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Mom, Dad, Baby, Crescent, Kenny... Il y a un million de lacs en Ontario, peut-être qu’un porte votre nom. Elle continue son exploration.

Les nénufars sont en fleurs. Les orignaux ont de quoi se faire une grosse salade à déguster les sabots dans l'eau en se mirant le panache sur la surface.

Les vagues du lac Supérieur se brisent sur le granit rose. L’eau est claire, l’horizon à l’infini. On dirait la mer.
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…a passé deux amish en carriole tirée par un seul cheval. 5kmh. Comme si elle avait fracassé le mur du son avec son camion, en les dépassant à 100kmh avec 400 chevaux-vapeur.

2 espaces-temps se sont croisés. un Amish et une camionneuse.

Dépasse un cycliste qui ne fait qu'un avec la route. Lui, sait ralentir le temps et respirer le paysage.
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Sudbury 213km. Là-bas, on laissera le miel.
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No fishing from bridge. Alors, on va plonger. Blind River Ontario.

Si elle était un hydravion, elle aimerait, elle aussi, avoir une piste de décollage bordée de nénufars! Blind River,Ontario

24 août 2009

Composition cellulaire, suite...

Mise en contexte: après le chargement de miel, ferme Ash, Gilbert Plain Manitoba, en route vers l’Est.

Camionneuse:

…viens de voir une maison toute peinte en faux fini moucheté de tourbillons jaunes sur fond blanc. Si laide que c’en est touchant.

Parfois mieux vaut être libre et laid que beau comme son voisin et prisonnier de son image. C’est ce que criaient les murs de cette maison : « Live free or die».

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Ne nourrissez pas les animaux sauvages. Attention! Risque de face à panaches sur 10 km. Traversée du Riding mountain national park, Manitoba.

Quatre huards jasent sur un lac. La brise écrit en vaguelette sur sa surface.

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…est de retour sur le plancher des vaches qui broutent dans le paysage infini des plaines du Manitoba.

…sait que le foin coupé est vieux, quand sur les montagnes de bottes de foin, le tout neuf se remet à pousser. Le foin ne meurt donc jamais vraiment.

On voudrait tous quelque part être un brin de foin. Route transcanadienne, ouest de Winnipeg.

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Il y’a un kiosque à fruit au truckstop. I asked: -What’s local? -Nothing, she answered. Au Manitoba, les céréales poussent plus vite que les fruits.

À quand les kiosques à céréales, alors?
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…a dépensé 425 litres de fuel à méditer sur la route. Keep on trucking. For honey (comme j’en ai 12 tonnes à livrer).

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…vient de voir un loup qui courrait comme un vagabond, heureux, la langue sur le côté en souriant. Aurait voulu s'enfoncer dans la forêt avec lui. about 20 hours ago from txt

…s'enfonce dans sa couette avec le loup en tête. Ça va faire un beau dodo jusqu’à 2 cette nuit. about 20 hours ago from txt

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23 août 2009

Composition cellulaire

J’ai toujours pris des notes vocales en roulant. C’est comme ça que j’écris depuis longtemps. Je vois, je réfléchis et j’enregistre ma pensée sur mon magnéto numérique. Mais ça me prend souvent trop de temps pour retranscrire ces notes et elles sont perdues dans le temps et dans le contexte quand j’y arrive. Pour cette raison, je fais une expérimentation avec Twitter. Dès que j’ai une minute pour m’arrêter en camion au fil de ma route – car rassurez-vous, je ne texte jamais au volant– je vous les retranscris via mon cellulaire directement sur mon compte Twitter.

Twitter nous oblige à la concision, car il faut exprimer son idée en 140 caractères ou moins. Je triche un peu parce que je fais souvent deux phrases pour le même sujet. C’est pour moi la naissance ou la découverte d’un nouveau mode d’écriture. Une écriture qui sert aussi à divertir les quelque 400 personnes qui me suivent via ce réseau, souvent des travailleurs rivés devant leur écran d’ordinateur depuis des jours. Pour moi, c’est facile et ludique : comme mon environnement change constamment, je pense à de petites phrases pour le décrire. Comme de petits haïkus. Ça me permet de créer, d’écrire, de vous faire rêver, de vous transporter ailleurs. L’écriture instantanée sur cellulaire est bien sûr imparfaite et pleine des fautes du premier jet, mais elle est réelle et elle pose un galet pour retrouver son chemin littéraire. La note est figée dans le temps et en ordre chronologique. Précieux galets.

Les voici, mes petits galets recorrigés et remis en ordre de haut en bas (puisque sur Twitter le plus récent est toujours en premier.) Aussi, prenez note que sur Twitter, le sujet est toujours camionneuse… donc, les phrases débutent souvent par un verbe conjugué à la 3e personne du singulier, j’ai mis … en début de phrase lorsque c’est le cas.



Mise en contexte: Livraison de matériel minier pour Thompson au Manitoba :

…va bientôt atteindre l’autre dimension du 55e parallèle.

Échassiers à tête rouge, renards roux, gros bouleaux, épinettes noires, mélèzes, c’est la forêt boréale.

…se fait servir du café par un gros Indien sédentarisé et retourne traverser la rue sans regarder, parce qu’il n’y a pas un chat. (À part elle pis l’Indien). Ponton, MB.

Le gros Indien a les bras tatoués de picots bruns. Les tatous du Nord. Là où les mouches noires vous dévorent.

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Je vous publie le reste demain. Si vous êtes sage.

14 août 2009

L'entrevue


Une belle expérience à la radio! C'est le média que je préfère.

Voici l'entrevue pour ceux qui l'ont manquée (comme ma soeur par exemple! :) )