J'ai réussi à vous mettre quelques photos, pas les meilleures, mais pour vous donner une idée de l'ampleur du WEM.(West Edmonton Mall). Le Drapeau canadien était au-dessus de la patinoire. (dans la publication précédente).
Indices visuels que l’économie albertaine tourne à plein régime :
· À CBC (chaine de Radio-Canada en anglais), les annonceurs-vedettes provinciaux, dans une publicité maison, sollicitaient la population pour participer à leur forum pour suggérer au gouvernement albertain comment dépenser ses surplus gigantesques. L’argent pleut en Alberta et ça parait. C'est la seule province canadienne à ne plus avoir de dette. Polluer, ça rapporte encore.
· On sollicite les personnes âgées (on parle de 65 à 85 ans environ) pour des emplois sur des affiches le long de la route. On voit des têtes blanches un peu partout qui retournent au travail pour se sentir utiles en poussant la roue de l’économie. Honnêtement, si ce n’est pas par nécessité, je suis plutôt pour, quand il y a plus d’emplois que d’employés (aux États-Unis, c’est une autre histoire, les gens âgés travaillent pour avoir une sécurité sociale et des soins de santé). À la librairie, une dame au dos courbé m’a demandé si j’avais besoin d’aide dans un anglais exagérément prononcé comme parlent les professeurs du primaire. Elle connaissait sa librairie sur les doigts de sa main, et elle a partagé une parcelle de son savoir avec moi. Une autre dame, toute menue, menait d’une main de maître les salles d’essayage d’un grand magasin. Son autorité transcendait sa toison blanche, et je plains le voleur à l’étalage qui tombera sur cette grand-mère à l’aplomb de fer !
· J’ai vu un train long de quatre kilomètres, qui contenait uniquement des 2 par 4 pour la construction. ( Les 2 par 4 sont des madriers de bois pour construire les charpentes des maisons. On les appelle familièrement ainsi au Québec et en Amérique, parce que ce sont leur mesure impériale : 2 pouces par 4 pouces).
· Des emplois sont affichés partout.
· De nouvelles autoroutes sont en construction.
Ce que j’ai aimé d’Edmonton et de l’Alberta:
· Le West Edmonton Mall, mis à part son inaccessibilité si on n’a pas de voiture, est, je dois avouer, un incroyable accomplissement de mégalomane. Celui qui a fondé ça, devait être un ambitieux bonhomme avec du front tout le tour de la tête. C’est une ville en soi, combinant centre sportif, hôtel, boutiques, restaurants. J’y ai passé du bon temps à regarder les flamants roses (vivants pas en plastique !) , la piscine à vague et la patinoire, les pingouins et le spectacle d’otaries. J’ai totalement oublié le travail pour être absorbée dans l’analyse du concept et le lèche-vitrine, c’était la quatrième fois que j’y mettais les pieds. Toujours aussi impressionnée. J’oublie tout lorsque j’y suis, même mon sens critique.
· La consignation de toutes les bouteilles de plastique et de verre.
· Les photos radars et les photos-feux-rouges sont partout dans la ville et changent radicalement le comportement des automobilistes sur les routes. Même en plein trafic, tout est calme, personne ne veut vous dépasser parce que vous roulez à la limite permise. Étonnamment agréable de conduire dans ces conditions. À quand pour le Québec ? On sauverai tellement d’énergie ! Système unique en Amérique du Nord à ma connaissance, je ne me souviens pas avoir roulé où il y avait autant de caméras de surveillance et me sentir aussi calme dans le trafic. Par contre, là où il n’y en a pas, les délinquants s’en donnent à cœur joie et les Edmontonais ne sont pas plus courtois avec les camions et entre eux quand ils ne sont pas surveillés par Big Brother. Je n’ai vu aucune accélération au feu jaune. Tout le monde ralenti. C’est rassurant. D’ailleurs, le très crédible fondateur de Nez rouge, Jean-Marie Dekonink, docteur en mathématique, est pour les photos-radars. Il dit que ça ferait baisser de façon dramatique les accidents liés à la vitesse. C’est mathématique ! (Titre de l’émission qu’il anime au canal Z)
· Lu dans le Globe and Mail de lundi : Lettre du rédacteur en chef du magazine « The architecture » ou quelque chose du genre dont je ne me rappelle plus le nom. Il informait les gens sur le plan d’urbanisme de la ville de Calgary qui en faisait une ville où il fait bon vivre. Pas de doute là-dessus, Calgary est plus belle qu’Edmonton et située à seulement 1 heure du parc national de Banff comparativement à Edmonton qui est à 2 heures du parce national de Jasper dans les Rocheuses. Il nous informait aussi que Calgary était la seule ville canadienne et l’une des rares dans le monde, à avoir adopté une politique de développement durable : tous les édifices publics à être construits devront avoir la norme internationale LEED, la norme environnementale la plus sévère au monde. Bonne idée pour toutes les villes. J’envoie ça à Gérald Tremblay qui est maire de Montréal.
· Le cahier des sports du journal Sun (tabloïd sensationnaliste) est central donc plus facilement jetable. (Je n’aime pas les sports dans les médias, sauf quand c’est Pierre Foglias et Jean Dion qui en parlent dans la Presse et dans le Devoir).
Ce que j’ai moins aimé :
· Sur la dernière page du cahier des sports du journal Sun (même tabloïd sensationnaliste), il y a une pitoune par jour qui pose en bikini sur une page couleur entière à collectionner. En petit caractère, on compose un paragraphe pour dire combien la fille est intelligente dans la vie. Ça se voit dans son regard langoureux. Je me demande si elles reçoivent de l’argent. Donc, 365 nunuches canadiennes se retrouveront jour après jour dans ce cahier. Bon, libre à vous de poser comme vous voulez les filles, si c’est votre but dans la vie tant mieux pour vous, ça prend de tout pour former une société, d’ailleurs vous en êtes le reflet actuel avec toute cette télé-réalité. À mon humble avis, mesurer sa valeur uniquement dans le regard des hommes, c’est dégradant et désolant, mais ça, c’est mon avis qui ne vaut pas grand-chose si vous ne partagez pas mes valeurs. Dans le fond, j’en ai contre le journal lui-même qui est destiné à toute la population autant aux machos, aux femmes, aux ados, à tout le monde quoi ! Dans l’édition ontarienne du journal Sun, il y a tout autant de nymphettes à poser dans un journal « dit » d’information. Heureusement, le Journal de Montréal et tous les journaux du Québec, qui font partie du même conglomérat, échappent à cette exposition sexiste. Je ne crois pas que les Québécoises le supporteraient, ni les Québécois d’ailleurs. Les filles en bikini, d’accord si vous en voulez, mais dans les journaux spécialisés, pas dans un quotidien d’information. C’était ma montée de lait. Et vous, aimeriez-vous que votre quotidien local publie la photo en bikini de votre jeune voisine ou de votre fille ou de votre mère ou de votre sœur ou de votre amie ou de votre copine qui correspondent aux standards de beauté dictés par les médias pour vendre plus de copies? Dans le journal La Presse de Montréal, tous les dimanches, on nomme une personnalité de la semaine, basée sur des critères infiniment plus authentiques, ce qui donne lieu à un gala annuel pour nommer la personnalité de l’année. On y retrouve tout genre de personne, des modèles à suivre, des physiciens, des auteurs, des docteurs, des hommes et femmes d’affaires, et cetera, qui à mon sens est hautement plus valeureux que sur des critères sexuels. Enfin, ça ne fait pas vendre autant j’imagine.
· Les commerces du WEM, comme on le nomme ici, comme dans tous les centres d’achat du Canada et des États-Unis, sont souvent des chaines, qui enlèvent le cachet unique, le cachet local. Je n’ai vu aucun produit local, uniquement des produits qu’on retrouve partout, de Montréal à Houston, San Franssisco à New York et même en Europe pour le peu que j’ai vu.
· Les prix trop chers étant donné que j’ai accès à meilleurs prix.
· Les Albertains conduisent dans une proportion plus grande qu’au Québec de grosses cylindrées.
· L’étalement urbain avec des maisons-manoirs aux grandeurs démesurées pour une famille.
· L’absence de transport en commun efficace dans la banlieue.
· La laideur : la ville n’a pas beaucoup d’arbre et de végétation pour camoufler les commerces criards. Elle n’a pas de gros plan d’eau comme Montréal, Québec, Barcelone, New York, Toronto ou Vancouver pour ne nommer que ces villes, qui permettent de freiner la construction d’un côté pour conserver un sanctuaire naturel. Tout est gris, tout se construit de façon anarchique. Aucun sanctuaire naturel n’est visible. Par contre, à la défense d’Edmonton, je dois dire que Montréal est aussi très laide quand elle est vue des autoroutes. Un spécialiste du branding de ville l’a déjà qualifiée de Kajakstan du Canada ! Il n’avait pas tort : vue de l'aéroport de Dorval et de la 20 et de la 40, Montréal est une horreur en hiver et au printemps quand tout est gris et sans verdure. Mais elle a beaucoup d’arbres en saison et il fait bon y vivre dans pas mal de quartiers qui ont leur cachet propre et unique, parce que le piéton a encore sa place.
· Mis à part les drapeaux canadiens partout, je n’ai pas senti le caractère canadien, j’ai senti que les commerces américains poussaient comme des champignons.
· Dans une anarchie phénoménale, il y a des affiches partout, tout autant criardes les unes que les autres, ce qui fait que l’on ne voit plus l’essentiel : la beauté naturelle.
Nous sommes à Amarillo Texas. Il faisait 22 hier à Nogales, maintenant seulement 9 degrés. Je dois y retourner. On rentre pour samedi soir très tard je crois. Il n'y a rien pour repartir du Québec. Signe que l'économie du Québec ne va pas si bien que ça. Enfin c'est mon avis. À bientôt,
· À CBC (chaine de Radio-Canada en anglais), les annonceurs-vedettes provinciaux, dans une publicité maison, sollicitaient la population pour participer à leur forum pour suggérer au gouvernement albertain comment dépenser ses surplus gigantesques. L’argent pleut en Alberta et ça parait. C'est la seule province canadienne à ne plus avoir de dette. Polluer, ça rapporte encore.
· On sollicite les personnes âgées (on parle de 65 à 85 ans environ) pour des emplois sur des affiches le long de la route. On voit des têtes blanches un peu partout qui retournent au travail pour se sentir utiles en poussant la roue de l’économie. Honnêtement, si ce n’est pas par nécessité, je suis plutôt pour, quand il y a plus d’emplois que d’employés (aux États-Unis, c’est une autre histoire, les gens âgés travaillent pour avoir une sécurité sociale et des soins de santé). À la librairie, une dame au dos courbé m’a demandé si j’avais besoin d’aide dans un anglais exagérément prononcé comme parlent les professeurs du primaire. Elle connaissait sa librairie sur les doigts de sa main, et elle a partagé une parcelle de son savoir avec moi. Une autre dame, toute menue, menait d’une main de maître les salles d’essayage d’un grand magasin. Son autorité transcendait sa toison blanche, et je plains le voleur à l’étalage qui tombera sur cette grand-mère à l’aplomb de fer !
· J’ai vu un train long de quatre kilomètres, qui contenait uniquement des 2 par 4 pour la construction. ( Les 2 par 4 sont des madriers de bois pour construire les charpentes des maisons. On les appelle familièrement ainsi au Québec et en Amérique, parce que ce sont leur mesure impériale : 2 pouces par 4 pouces).
· Des emplois sont affichés partout.
· De nouvelles autoroutes sont en construction.
Ce que j’ai aimé d’Edmonton et de l’Alberta:
· Le West Edmonton Mall, mis à part son inaccessibilité si on n’a pas de voiture, est, je dois avouer, un incroyable accomplissement de mégalomane. Celui qui a fondé ça, devait être un ambitieux bonhomme avec du front tout le tour de la tête. C’est une ville en soi, combinant centre sportif, hôtel, boutiques, restaurants. J’y ai passé du bon temps à regarder les flamants roses (vivants pas en plastique !) , la piscine à vague et la patinoire, les pingouins et le spectacle d’otaries. J’ai totalement oublié le travail pour être absorbée dans l’analyse du concept et le lèche-vitrine, c’était la quatrième fois que j’y mettais les pieds. Toujours aussi impressionnée. J’oublie tout lorsque j’y suis, même mon sens critique.
· La consignation de toutes les bouteilles de plastique et de verre.
· Les photos radars et les photos-feux-rouges sont partout dans la ville et changent radicalement le comportement des automobilistes sur les routes. Même en plein trafic, tout est calme, personne ne veut vous dépasser parce que vous roulez à la limite permise. Étonnamment agréable de conduire dans ces conditions. À quand pour le Québec ? On sauverai tellement d’énergie ! Système unique en Amérique du Nord à ma connaissance, je ne me souviens pas avoir roulé où il y avait autant de caméras de surveillance et me sentir aussi calme dans le trafic. Par contre, là où il n’y en a pas, les délinquants s’en donnent à cœur joie et les Edmontonais ne sont pas plus courtois avec les camions et entre eux quand ils ne sont pas surveillés par Big Brother. Je n’ai vu aucune accélération au feu jaune. Tout le monde ralenti. C’est rassurant. D’ailleurs, le très crédible fondateur de Nez rouge, Jean-Marie Dekonink, docteur en mathématique, est pour les photos-radars. Il dit que ça ferait baisser de façon dramatique les accidents liés à la vitesse. C’est mathématique ! (Titre de l’émission qu’il anime au canal Z)
· Lu dans le Globe and Mail de lundi : Lettre du rédacteur en chef du magazine « The architecture » ou quelque chose du genre dont je ne me rappelle plus le nom. Il informait les gens sur le plan d’urbanisme de la ville de Calgary qui en faisait une ville où il fait bon vivre. Pas de doute là-dessus, Calgary est plus belle qu’Edmonton et située à seulement 1 heure du parc national de Banff comparativement à Edmonton qui est à 2 heures du parce national de Jasper dans les Rocheuses. Il nous informait aussi que Calgary était la seule ville canadienne et l’une des rares dans le monde, à avoir adopté une politique de développement durable : tous les édifices publics à être construits devront avoir la norme internationale LEED, la norme environnementale la plus sévère au monde. Bonne idée pour toutes les villes. J’envoie ça à Gérald Tremblay qui est maire de Montréal.
· Le cahier des sports du journal Sun (tabloïd sensationnaliste) est central donc plus facilement jetable. (Je n’aime pas les sports dans les médias, sauf quand c’est Pierre Foglias et Jean Dion qui en parlent dans la Presse et dans le Devoir).
Ce que j’ai moins aimé :
· Sur la dernière page du cahier des sports du journal Sun (même tabloïd sensationnaliste), il y a une pitoune par jour qui pose en bikini sur une page couleur entière à collectionner. En petit caractère, on compose un paragraphe pour dire combien la fille est intelligente dans la vie. Ça se voit dans son regard langoureux. Je me demande si elles reçoivent de l’argent. Donc, 365 nunuches canadiennes se retrouveront jour après jour dans ce cahier. Bon, libre à vous de poser comme vous voulez les filles, si c’est votre but dans la vie tant mieux pour vous, ça prend de tout pour former une société, d’ailleurs vous en êtes le reflet actuel avec toute cette télé-réalité. À mon humble avis, mesurer sa valeur uniquement dans le regard des hommes, c’est dégradant et désolant, mais ça, c’est mon avis qui ne vaut pas grand-chose si vous ne partagez pas mes valeurs. Dans le fond, j’en ai contre le journal lui-même qui est destiné à toute la population autant aux machos, aux femmes, aux ados, à tout le monde quoi ! Dans l’édition ontarienne du journal Sun, il y a tout autant de nymphettes à poser dans un journal « dit » d’information. Heureusement, le Journal de Montréal et tous les journaux du Québec, qui font partie du même conglomérat, échappent à cette exposition sexiste. Je ne crois pas que les Québécoises le supporteraient, ni les Québécois d’ailleurs. Les filles en bikini, d’accord si vous en voulez, mais dans les journaux spécialisés, pas dans un quotidien d’information. C’était ma montée de lait. Et vous, aimeriez-vous que votre quotidien local publie la photo en bikini de votre jeune voisine ou de votre fille ou de votre mère ou de votre sœur ou de votre amie ou de votre copine qui correspondent aux standards de beauté dictés par les médias pour vendre plus de copies? Dans le journal La Presse de Montréal, tous les dimanches, on nomme une personnalité de la semaine, basée sur des critères infiniment plus authentiques, ce qui donne lieu à un gala annuel pour nommer la personnalité de l’année. On y retrouve tout genre de personne, des modèles à suivre, des physiciens, des auteurs, des docteurs, des hommes et femmes d’affaires, et cetera, qui à mon sens est hautement plus valeureux que sur des critères sexuels. Enfin, ça ne fait pas vendre autant j’imagine.
· Les commerces du WEM, comme on le nomme ici, comme dans tous les centres d’achat du Canada et des États-Unis, sont souvent des chaines, qui enlèvent le cachet unique, le cachet local. Je n’ai vu aucun produit local, uniquement des produits qu’on retrouve partout, de Montréal à Houston, San Franssisco à New York et même en Europe pour le peu que j’ai vu.
· Les prix trop chers étant donné que j’ai accès à meilleurs prix.
· Les Albertains conduisent dans une proportion plus grande qu’au Québec de grosses cylindrées.
· L’étalement urbain avec des maisons-manoirs aux grandeurs démesurées pour une famille.
· L’absence de transport en commun efficace dans la banlieue.
· La laideur : la ville n’a pas beaucoup d’arbre et de végétation pour camoufler les commerces criards. Elle n’a pas de gros plan d’eau comme Montréal, Québec, Barcelone, New York, Toronto ou Vancouver pour ne nommer que ces villes, qui permettent de freiner la construction d’un côté pour conserver un sanctuaire naturel. Tout est gris, tout se construit de façon anarchique. Aucun sanctuaire naturel n’est visible. Par contre, à la défense d’Edmonton, je dois dire que Montréal est aussi très laide quand elle est vue des autoroutes. Un spécialiste du branding de ville l’a déjà qualifiée de Kajakstan du Canada ! Il n’avait pas tort : vue de l'aéroport de Dorval et de la 20 et de la 40, Montréal est une horreur en hiver et au printemps quand tout est gris et sans verdure. Mais elle a beaucoup d’arbres en saison et il fait bon y vivre dans pas mal de quartiers qui ont leur cachet propre et unique, parce que le piéton a encore sa place.
· Mis à part les drapeaux canadiens partout, je n’ai pas senti le caractère canadien, j’ai senti que les commerces américains poussaient comme des champignons.
· Dans une anarchie phénoménale, il y a des affiches partout, tout autant criardes les unes que les autres, ce qui fait que l’on ne voit plus l’essentiel : la beauté naturelle.
Nous sommes à Amarillo Texas. Il faisait 22 hier à Nogales, maintenant seulement 9 degrés. Je dois y retourner. On rentre pour samedi soir très tard je crois. Il n'y a rien pour repartir du Québec. Signe que l'économie du Québec ne va pas si bien que ça. Enfin c'est mon avis. À bientôt,
9 commentaires:
J'ai fait un stage au Edmonton Sun comme photographe et je te confirme que non, les filles ne sont pas payé. C'est pour le "prestige"...
Bonjour Sandra. J'ai lu au grand complet et avec grand intérêt ton excellent reportage sur Edmonton et l'Alberta en général. Je salue surtout ton esprit critique (malgré ce que tu prétends) et aussi ton désir d'équité et d'objectivité: ce que j'aime, ce que je n'aime pas. Ça te donne une meilleure crédibilité auprès de ton "lectorat" (nous)!... Bon retour à vous trois!... :-)))
Ca fais du bon sens jean ce que tu écrit .Quand Sandra décrit les endroits ou elle se situe ,je les imagine très bien c'est comme lire un roman il suffit de s'imaginer a l'endroit quelle nous décrit ca me fais voyager c'est d'ailleur un très bon blogue .Sandra a une capacité vibrante de nous écrire et partager avec nous ce quelle ressent .Chapeau Sandra. Je vibre a chaque lecture.
Sandra,
En 1973, je demeurais à Edmonton et j'appréciais y vivre. À cette époque, la ville était encore très belle, beaucoup plus belle que Calgary, sa « jumelle jalouse ». Le vieux quartier d'Edmonton était particulièrement agréable et chargé d'histoire. Mais, avec la folie du pétrole, la ville a connu une expansion incontrôlée, si ce n'est incontrôlable. Si un tel boum économique avait eu lieu dans n'importe quelle ville du Québec, on n'aurait pas fait mieux, certainement pas! Mais, c'est là que ça s'est passé, d'où ce désastre urbain. En 1988, quand je suis retourné y vivre pour le travail, je n'ai pas reconnu la ville: la construction sauvage et sans plan précis, souvent autour des nombreux puits de pétrole qui émergeaient de partout avait détruit la ville. J'imagine donc sans peine l'allure que doit avoir la ville aujourd'hui!
Bon retour,
André.
Note:
Sandra, celui qui a eu l'idée et qui a fait construire le West Edmonton Mail se nomme Peter Pocklington. Oeuvrant dans le pétrole, il était aussi le propriétaire des « Oilers » d'Edmonton. Je crois qu'il a perdu beaucoup d'argent et de propriétés depuis ce temps. Que veux-tu? La gloire est éphémère...
A.T.
Tu donnes le gout, le gout de voir autre chose, je roule sur Notre-Dame entre le port et Lachine...Bon d'accord, je prend de l'experience, et je te dis que je vais vous rejoindre bientot....!
Bonsoir Sandra,
Un petit mot pour te dire qu'enfin j'ai mon permis classe 1... Je pourrai enfin découvrir les endroits que tu nous décris si bien...
A très bientôt
Nancy (nanjo)
bonjour Sandra,
j'ai vécu à Edmonton durant trois ans et j'y retourne une dizaine de fois par année. Il faut apprendre à découvrir une ville lorsque nous y allons et aller dans les beaux endroits. La 82e avenue (Whyte avenue est très attrayante avec ses pubs, ses restos multi-ethniques et ses cafés. Au nord de cette avenue il y a la North Saskatchewan et ses sentiers pietonniers. La plus belle partie tant qu'à moi est le Old Strathcona, de l'université à la 96e rue. Le campus de L'University of Alberta est un des plus beaux au Canada. Il est vrai par contre que dû à l'étalement urbain la ville perd son charme aux extrémités. Un aller à l'aéroport qui prenait 20 minutes en 1995 en prend maintenant le double.
Continue ton bon travail c'est plaisant de te lire
n.b: en passant je sais pas à quelle vitesse tu roules, mais Edmonton-Jasper en 2 heures c'est vite pas mal.
Francis, ça confirme tout... Il y en a qui ferait n'importe quoi pour le prestige. C'est misérable. Merci pour l'information!
Jean, merci quoi dire de plus?
Nathalie, c'est gentil à toi aussi, mais vous avez le droit de ne pas être d'accord et de faire des crises aussi!
André, merci pour l'information,ça manquait à ma culture!
Denis, avec ton conteneur, au moins tu rentres chez-toi tous les jours! Et l'éloignement n'est pas toujours à valoriser quand on a une famille. Tu verras bien au bout de quelque temps à voir du pays. C'est un choix bien personnel, mais dans un avenir pas trop éloigné, je ferai peut-être ce que tu fais pour profiter de la vie près de chez-moi.
Bravo Nancy! Au plaisir de te voir sur la route!
Michel, merci pour ton point de vue différent. La prochaine fois, s'il ne fait pas trop froid pour marcher, j'irais où tu suggère d'aller pour profiter des charmes cachés d'Edmonton.
T'as raison, Edmonton est à 227 miles (j'avais lu kilomètres) de Jasper. (C'est pire que je croyais!) Je corrige tout de suite. Ce n'est donc pas à 2 heures, mais à 4heures minimum que se trouve Edmonton de la montagne. C'est loin pour s'évader. Calgary quand à elle est toujours à 1h ou 1h15 de Banff.
Je suis entièrement d'accord avec vous sur ces jeunes demoiselles dévêtues un peu partout dans les médias. Ces temps-ci, c'est les calendriers de marques de bières qui innondent les comptoirs. On tente à chaque fois de nous prouver que ces filles sont belles, ont des corps parfaits et, en plus, sont d'une grande intelligence. Vraiment, si le marché est si vaste pour de tels produits, je suis découragée des valeurs des acheteurs. Comme vous, j'admire beaucoup plus un militant ou un scientifique qu'une fille se servant de ces attraits sexuels pour se faire remarquer.
Bien à vous
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