Pour lire cette note, il est préférable d'avoir écouté l'album de Madonna, Confessions on a dance floor au préalable.
En position assise ou couchée, voilà 24 heures que je n’ai pas marché. L’atrophie musculaire me guette, ma cellulite se croit reine. Sur la route, le camion file, entre les deux sièges je me faufile. Je branche mon baladeur dans les haut-parleurs et Madonna se confesse sur mon plancher de danse. Je m’élance et je suis sa cadence. Je bouge, je saute, je swigne, je cours, j’avance un pas, j’en recule un autre. Elle dit que je la pousse, « you push me », mais c’est elle qui me pousse. Elle me dit qu’elle aime New York, je lui dis que j’adore Montréal. Ma pompe vasculaire turbine, mes muscles chauffent. Mon front perle, mon dos ruisselle. Je souffre. Elle me demande pardon dans toutes les langues, mais je n’en parle que trois : « je suis désolée », « Lo siento, perdoname », « sorry ». Elle me tient en haleine que j’aime ou pas « Like it or not ». Elle me donne un coup de fouet, elle me revigore et repart comme elle est arrivée. Je lui dis merci pour cette confession sur mon plancher de danse.
1 commentaire:
Bzzz! Bzzz!
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