10 septembre 2006

Fuego a son resto à New York!

Déjà très populaire le jeune Fuego...

Gérald m'a gentiment signalé par courriel l'article de Richard Hétu de La Presse de Montréal. Je le reproduis ici puisqu'il n'est plus disponible (j'sais pas si j'ai le droit... enfin on verra bien ce qui arrivera...)


Le dimanche 03 septembre 2006

À New York, au resto des Québécois
Richard Hétu
La Presse
New York
Mine de rien, un trio de Québécois vient d'ouvrir un restaurant à New York, sur St. Mark's Place, dans le quartier East Village.Ce n'est pas une cabane à hot-dogs, comme celle de François Galarneau, mais un resto-bar où l'on peut boire des vins argentins et déguster des mets cubains (à un plat près : le pâté chinois). Ça s'appelle Café Fuego et, s'il n'en tient qu'à son principal investisseur, Gabriel Aubry, ça fera des petits.«On va essayer d'en ouvrir un autre à Montréal, puis un autre à Los Angeles», dit Aubry, le mannequin préféré de Versace, Ralph Lauren et Hugo Boss, attablé dans son nouveau resto.


Café Fuego a commencé à recevoir des clients il y a un peu plus de deux semaines. Sauf erreur, c'est la première fois qu'on peut mettre les pieds dans un restaurant new-yorkais appartenant à des compatriotes de Galarneau, le héros du roman de Jacques Godbout.«Je ne me serais pas lancé dans cette aventure uniquement avec des Américains», raconte Aubry, qui vit entre le Vieux-Montréal, New York, Los Angeles et Miami. «Si ça m'intéresse, c'est que j'ai des partenaires québécois.»En l'occurrence : Stéphane et Alain Bibeau, deux Sherbrookois d'origine, âgés respectivement de 36 et 46 ans, qui vivent aux États-Unis depuis une dizaine d'années. Dans une autre vie, les deux frères ont ouvert un restaurant appelé Pizza, Pizza, dans le quartier montréalais de Côte-des-Neiges.Aujourd'hui, le cadet touche aussi à la production à New York, où il fraie avec les Oliver Stone et les Wyclef Jean. Quant à l'aîné, il est de retour à Manhattan après deux années à Miami, où il a été gérant dans un hôtel de South Beach. Pendant des années, il a occupé la même fonction chez Steak Frites, un restaurant de la 16e Rue, situé tout près de Union Square.«La mentalité québécoise est pas pareille», explique Gabriel Aubry, blond, grand et élancé, avant de dévorer un demi-poulet. «On est plus naïfs, moins avares.»Le bel Adonis est bien connu des amants de la mode et des amateurs de potins. Quand il dit «ma blonde», il parle de l'actrice Halle Berry, une des plus belles femmes au monde.Se peut-il que la vedette hollywoodienne trouve enfin le bonheur dans les bras d'un Québécois ? Deux fois divorcée, maintes fois déçue, Halle Berry fréquente Aubry depuis bientôt un an.«J'ai un homme maintenant, et ça va vraiment bien», a déclaré Berry le 26 mai dernier, à l'émission de David Letterman. «Je ne veux surtout pas gâcher ça.»À sa manière ironique, Letterman a interrogé Berry sur Aubry, cherchant à savoir si le Québécois était plus qu'un beau gars.Berry a répondu en annonçant que son nouvel homme ouvrait un restaurant à New York. Elle a donné le nom et l'adresse de Café Fuego. Dès le lendemain, les curieux ont commencé à affluer au 9 St. Mark's Place. Une deuxième vague a suivi après la rediffusion en juillet de la même émission de Letterman. Malheureusement, le restaurant n'a ouvert ses portes que le mois dernier.N'empêche : le problème de la publicité ne se pose pas pour le Café Fuego. Vendredi soir, le restaurant de 80 places était bondé. Au plus fort de la soirée, un photographe du Daily News est venu croquer des scènes.«C'est extraordinaire, a dit hier Alain Bibeau, le gérant. Ça ne peut que grossir.»Café Fuego doit son menu à Eduardo Bover, un chef originaire de La Havane. Le restaurant doit son nom et sa décoration à Gabriel Aubry.«C'est un peu comme chez moi ici, dit-il. C'est la même ambiance, les mêmes murs de brique, les mêmes poutres en bois.»Il y a évidemment des différences importantes entre son loft du Vieux-Montréal et son restaurant de New York, à commencer par le magnifique bar en acajou du Café Fuego.«Je l'ai trouvé sur eBay», dit Aubry, en faisant allusion au site Internet. Construit en 1882, le bar a orné le Driftwood Inn jusqu'à la fermeture récente de l'établissement de Greenpoint, à Brooklyn.Aubry a aussi trouvé une rampe en fer forgé dans un marché aux puces de Savannah, en Géorgie. Il l'a installée sur le limon de l'escalier menant aux toilettes. Il aime construire des choses de ses propres mains, faisant partie d'une famille de neuf enfants dont cinq ont travaillé dans la construction.«Je les ai salies, mes mains, dit-il. J'arrive pas ici avec des ongles vernis.»

8 commentaires:

Anonyme a dit...

Félicitation!!! Un petit frère!
Vous ai-je appercu sur la 30 hauteur Châteauguay la semaine passée!?

reallavergne a dit...

C'est cool tout ça! bise xx ...et bonne route!

Anonyme a dit...

Un restaurant chic à NYC au nom de Fuego, ce n'est qu'un début! Restaurant ayant un lien avec Halle Berry en plus, ce n'est pas rien!... Et Montréal qui est en lice pour un prochain restaurant Fuego!... Ne serait-ce pas convenable maintenant que Fuego se fasse "tatouer" son nouveau nom sous son ancien afin de le reconnaître plus facilement parmi ses confrères anonymes?... Le présent blogue de Sandra tenant lieu d'une plate-forme publicitaire non négligeable et gratuite pour monsieur C.A.T., les frais de ce "tatouage" ne représenteraient que des "pinottes" pour ledit monsieur C.A.T.!... Qu'en pensez-vous?...
:-)))

camionneuse a dit...

Jean,

j'y ai bien pensé, mais je n'ai pas trop envie de me faire repérer sur la route... J'ai plutôt envie d'être low profile.

Ça voudrait dire que les gens m'aborderaient plus (enfin je crois) et je n'ai pas vraiment envie quand je suis dans un truckstop par exemple. Il faudrait que je puisse mettre une étiquette que je puisse enlever si je veux passer inaperçue.

Mais vous vous savez qu'il s'appelle Fuego! C'est ce qui compte je crois. Et toi Jean, aimerais-tu ça toujours te promener avec une étiquette de touriste «Bonjour je m'appelle Jean» où que tu ailles?

Anonyme a dit...

Boujour, je m'appelle Daniel maintenant et grace à qui!!??? Mais moi heureusement je me cache sous le grand arbre.
Bize

Anonyme a dit...

Ce qui m'inquiète c'est que mon filleul ne peut pas vraiment avoir de place assise dans son resto et ni prendre le métro pour s'y rendre !!!

Anonyme a dit...

Bonjour,

Je m'appelle André.

Sandra, je pense qu'il serait bon que tu penses à t'ouvrir une roulotte à patates dans la boite de Fuego. Avec la route que vous faites, ce serait un nouveau concept : ce n'est pas le client qui irait à vous, mais vous à lui.

Slogan publicitaire ? « LA PATATE À FUEGO FAIT LE CHEMIN POUR VOUS » !

Bonjour,

André, car c'est ainsi que je m'appelle.

Anonyme a dit...

MERCI SANDRA

enfin grâce à ton article je retrouve de vieilles " " connaissances sur manahattan alain mon ancien manager et son frère stéphane je vais les contacter dès demain ....
merci et bonne route